Publié le : 11/12/2020 17:57:48
Catégories : Tutoriels
Suite à de nombreuses questions, nous revenons dans cette publication sur le dernier sujet abordé, celui des types ou formats de fichiers utilisés en photo. Quels sont vraiment les potentialités de chaque format ?
Notons tout d’abord que l’on parle assez indifféremment de formats ou de types de fichiers, le mot format n’ayant pas ici de connotation liée à la taille. Le mot « taille » est d’ailleurs également ambigu : en photo, il désigne les dimensions d’une image, en pixel par exemple, ou en cm x cm à une résolution donnée, comme nous l’avons vu dans notre première publication. Mais aussi ce qu’il conviendrait systématiquement d’appeler le « poids » du fichier : une indication de l’espace qu’il occupe en mémoire, c’est-à-dire des Ko, des Mo, voire des Go…
Ceci étant dit, quelle que soit l’option de prise de vue choisie, un appareil photo ou un smartphone commencent forcément par générer un fichier de type Raw, qui contient les informations de sortie de capteur (image proprement dite) et les « méta-données » de prise de vue (date, sensibilité, ouverture, vitesse, éventuellement lieu s’il y a une fonction GPS dans votre appareil, etc).
Si vous choisissez de shooter seulement en Jpeg, vous n’aurez pas accès à ce fichier Raw. Il ne sera directement remplacé par un fichier développé par le processeur de l’appareil en fonction de votre choix (entre autres paramètres) du réglage de la balance des blancs, du style d’image (nature, portait, saturé, monochrome, etc…), de l’espace colorimétrique. Il sera également plus ou moins compressé (choix entre trois degrés de compression en général), de manière à occuper plus ou moins de place en mémoire.
Avantage du jpeg : ceux d’entre vous qui n’ont pas accès à un outil de traitement d’image obtiennent directement des fichiers « finalisés », échangeables avec des tiers, observables par tout le monde, imprimables partout. Inconvénient : ce type de fichier offre peu de latitude de traitement et chaque nouvelle opération de sauvegarde d’un jpeg entraîne une nouvelle compression, donc une dégradation supplémentaire…
Alternativement, le fichier Raw, souvent « propriétaire » c’est-à-dire spécifique à la marque de votre boîtier, permet de traiter l’image dans une très large mesure, sans perte, de l’agrandir et de l’archiver. C’est à partir du Raw, une fois que le développement, les traitements, les retouches et l’éventuel redimensionnement de taille sont effectués, que vous ferez des conversions dans des formats universellement exploitables :
Un fichier Raw est donc un fichier personnel, que vous ne devriez communiquer à personne (sauf si vous avez choisi de faire développer vos images par un tiers). Compte tenu que les différents traitements effectués sur le Raw y sont annexés de manière « paramétrique », c’est également un très bon format d’archivage. C’est le format idéal pour reprendre et compléter le traitement d’un fichier déjà travaillé…
Suivez régulièrement ce fil pour d’autres conseils sur la prise de vue, le traitement et l’impression de vos images…